Les 22 lettres de l’alphabet Hébraïque

Sources :
* https://www.youtube.com/watch?v=wqGOe9xkdyI (merci Annick de Souzenelle)
* https://youtu.be/g91aSBoskl8 : Cours d’alphabet hébraique
* https://youtu.be/4JctLBFCEqc : merci Felipe H Philippe ☼

Introduction
L’ alphabet hébraïque se compose de 22 « lettres » . En réalité, chaque lettre est un symbole, un hiéroglyphe ayant diverses significations. Chaque lettre s’écrit comme un mot (Aleph s’écrit אלף : soit Aleph + Lamed + Phé, nous avons donc plusieurs combinaisons, définitions possibles), est associé à un nombre.

La langue hébraïque se lit de droite à gauche. Il n’y a pas de voyelles prédéfinies, celles-ci sont créée lors de la prononciation du mot.

Remarque : « Tarot » étant l’anagramme de « Torah ». A l’époque, on a dessiné sur des cartes des illustrations, afin que ceux qui ne comprenait pas l’hébreu puisse y trouver les mêmes réponses.

Ces 22 lettres sont les 22 matériaux de la Parole/du Verbe qui a est à l’origine de la Création. Lire les textes sacrés dans leur langue d’origine (la Genèse en hébreu) a pour but de servir de mode d’emploi de l’ADAM (humanité) en vue du retour vers son Père, son Créateur.

La lettre qui commence le mot, dirige l’énergie de ce mot. C’est l’essentiel de ce mot.

Synthèses

l’alphabet Phénicien (ou proto-hébraïque)

Early = Proto-sinaïtique (début : -1700 et maturité vers -1500)
Middle = Phénicien (ou paléo-hébreu) (-1000 jc)
Late = Hébreu ancien (environ entre -300 et -201)

Bonus : les nombres en hébreu : https://www.languagesandnumbers.com/comment-compter-en-hebreu/fr/heb/

Les 22 Lettres hébraïques (calligraphie : frank lalou)

Lettre : Alef (אלף) (Aleph + Lamed + Phé final)

Lettre Mère / Aucun son
Mot associés : Alouf (אלוף) : fort/champion. Et dans l’armée (« général »).
=> Connotation avec le domptage, l’apprentissage, la domestication

Pictogramme : tête de bovidé (boeuf/taureau)

Par ses pointes, le Alef tend vers les 4 points cardinaux : ouverture à l’universel.

Gématrie : 111 (3 en 1 – la trinité) => (Phé 80 + Lamed 30 + aleph 1)

Signification : Fort, puissant, Champion, Pouvoir, Leader.
Unité, puissance, stabilité, Individualité
Boeuf, Taureau, Prince, Maître, Conseiller, Epoux.

Valeur numérique : 1

Particularité : Un grand nombre de mots commenceant par Alef touchent à cette notion d’Universel, à cette consonnance mystique, divine
Adam (L’humain), Elohim (Dieux), Emeth (Vérité), Adonaï (Seigneur), Amen (je crois, j’applique, je vérifie), Ahavah (amour) )

Alef est triple dans sa guématrie mais aussi dans son « Nom » (Alef + Lamed + Pé)

Elément : Air (lettre Mère)

(Selon le Sepher Ha Yetzirah) (section 6). Par Aleph fut formé :

  • L’Air dans le monde, L’Humidité dans l’année (temps + espace),

« Le divin contient beaucoup de formes mais demeure unique ».

 Le mot ‘amar’ אמר = « dire, parler » désigne les lettres et les sentiers qui procèdent du Père [H’okhmah] ta Mère, [Binah.] et la tête qui sort d’eux, le Fils premier-né. [Tiféréth] => Alef symbolise le Père ».

L’alphabet) est la résultante de l’union du « Alef (principe male) -bet (principe femelle) » qui donna naissance aux 22 lettres.
Attention : « Av/Ab » veut dire Père mais Mère s’écrit avec « Mem » (EM) .


Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/10/26103999.html

Témoignage d’Annick de Souzenelle (voir vidéo source)

La toute première lettre que je vous présente est Aleph. Les lettres hébraïques ne sont pas monosyllabes comme nos lettres françaises, elles sont l’initiale d’un mot entier. Qu’est-ce que Aleph ? C’est une bête cornue (voir le graphisme de la lettre) ainsi que le montre son dessin primitif. Et puis il subira des avatars, les cornes ne se tiendront plus vers en-haut, mais vers le côté, pour finalement tomber en verticale vers le bas. Nous trouverons là l’alpha grec et enfin l’amorce de notre A. Nous savons maintenant et la graphologie nous l’a confirmé, que l’écriture exprime toute une partie non seulement de notre inconscient, mais de l’inconscient collectif. L’évolution de la lettre se fera en fonction de l’évolution de l’humanité. De même qu’autour du XVIIIe siècle av. J.-C. Abraham, venant d’Ur, ville lumière, conduit tout ce peuple hébreu à vivre une nuit avant d’atteindre une lumière encore plus vive, c’est-à-dire la Terre Promise, de même nous verrons très nettement dans les dessins des lettres une chute du symbole de leur signification profonde. Il est intéressant de voir que le mot Aleph est essentiellement la bête cornue, mais aussi la racine du mot qui veut dire enseigner, instruire et aussi l’époux, le prince, le chef, le général des armées, celui qui va conduire les hommes, les instruire. Quel est le rapport de ces significations avec la bête cornue ? Il est dans le symbolisme des cornes, de celui des cheveux qui ont la même composition chimique que les cornes et que nos ongles. Ils sont nos racines d’en-haut, nos antennes qui symboliquement sont dressées vers le ciel pour en recevoir l’information, et aussi l’énergie, la nourriture nécessaire pour vivre ce message et pour pouvoir en instruire les autres. Celui qui enseigne est le chef, celui qui sert de charnière entre le monde divin et le monde qui en recevra la connaissance.

C’est dramatique que ces cornes qui, au début, étaient orientées vers le haut, vers le monde du MI, ce monde de l’archétype, sont maintenant tendues vers le monde du MA. L’humanité est coupée du monde d’en-haut, coupée de ce noyau divin en nous et au lieu de chercher nos informations dans la conscience aiguë à l’intérieur de nous, nous allons les chercher à l’extérieur. Nous avons perdu le contact avec les lois ontologiques que le monde divin est prêt à nous donner. Déjà le monde grec ne possédait plus la sagesse divine, mais la sagesse du monde et dans le A latin, les cornes sont totalement à l’envers.

Le Aleph, en fait, est formé par une autre lettre qui est transversale, le Vav et deux petits Yod enserrés par le Vav, ce qui lui donne le nombre proche du Tétragramme divin, Yod-Hé-Vov-Hé qui a pour valeur arithmologique 26. Le Aleph = 1. D’où vient le 1 ? nous ne le savons pas, de même que pour le point en géométrie, nous ne pouvons lui donner une origine. Et nous verrons que toutes les autres lettres vont procéder de lui. Il semblerait qu’il soit un don divin par excellence. Il est curieux que le point qui est indéfinissable est aussi une négation dans sa signification dialectique. Il est et il n’est pas. Il en est de même pour le 1 et pour le Aleph qui symbolise par ses cornes et leurs transformations, cette énergie divine créatrice.

Pour interroger les lettres je m’appuierai beaucoup sur une histoire citée dans le Zohar : Après que le Saint, béni soit-Il, jouait avec les vingt-deux lettres de l’alphabet, les unes et les autres, en commençant par la dernière, comme dans une danse sacrée, sont venues le trouver pour lui demander le privilège de présider à la création du monde. Chacune se réclame de commencer un mot d’une grande beauté. Et le Saint, béni soit-Il, leur répond à chacune : « Tu es belle, tu es bonne, tu es magnifique, mais tu es réservée pour autre chose. Ou bien tu commences tel mot, ou bien tu en fais partie et, en conséquence, tu ne peux absolument pas le quitter et je ne peux pas te donner la présidence. » Et toutes les lettres sont renvoyées les unes après les autres jusqu’à ce que la lettre Beith, venue se présenter à son tour lui dit : « Je commence le mot avec lequel on Te bénit en-haut et en-bas ». Et le Saint, béni soit-Il la retient et lui dit : « Oui, tu es bénie et tu seras à la base de toute la Création.

Aleph n’est pas venu se présenter et c’est le Saint, béni soit-Il qui l’appelle. Elle est la seule lettre à avoir été appelée. « Mais Aleph, dit le Saint, pourquoi n’es-tu pas venue ? » Et Aleph répond : « D’abord parce que tu as déjà donné la place au Beith et il ne convient pas que Tu la reprennes pour me la donner. » Et la lettre est louée par Dieu : « Et bien, si tu ne présides pas à la création du monde, tu es réservée pour quelque chose de beaucoup plus grand encore ! » Et l’on sent que la lettre Aleph va émailler la langue hébraïque comme pour la féconder d’une manière essentielle, car ce sera toujours elle qui va apporter la lumière divine, sans laquelle les autres lettres ne pourraient pas vivre.

Aleph va nous poser le problème du pourquoi de la Création. Car, à partir du moment où Aleph va poser le Beith, le 1 posant le 2, où Dieu va poser l’altérité, nous entrons dans le mystère. Pourquoi le Aleph, étant tout le don de l’amour divin, Dieu a-t-Il encore besoin de créer ? Nous verrons, au fur et à mesure que nous entrerons dans l’intelligence des lettres, que le 1 se suffit à lui-même, qu’il n’a pas besoin du 2, tout en en ayant besoin. Dieu a besoin et n’a pas besoin et cependant dans Sa perfection absolue, Il a besoin de cette création qui viendra s’ajouter à sa perfection pour l’amener encore à un plus que parfait.

Chose étrange, le premier livre de la Bible (compilation de livre) ne commence pas par la lettre Alef mais par la lettre Bet avec « Bereshit Bara Elohim… » dont la profondeur est riche en apprentissage.

Lettre : Beit/Bet (בית) (Beith + Yod + Tav)

Pictogramme : Tente pour plan de travail, une grotte ouverte (avec le point qui marque le foyer). Le rapport à la lumière, la chaleur, la convivialité, la protection à l’égard de l’extérieur. => La demeure, la maison

Signification : Famille, maison (foyer), à l’intérieur.
Tout ce qui est tangible, lié à la matière.

Valeur numérique : 2 :

Gématrie : 412 (tav = 400, iod = 10, beth = 2)

Le B devient « V » à la fin d’un mot.

Dans la bible, Jésus nait à « Bethléem » (maison du Pain).
Plus tard, Jésus dira cette phrase (Jean 6.35) « je suis le pain de vie« .

Description
C’est le foyer originel de la graine divine que possède tout être humain en lui-même.

« Le temple que nous sommes contient ce double aspect : émetteur et récepteur, semblable à un ‘relais’ entre le Divin (1) et Sa création (Nous, 2) « 

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/11/26105054.html

le 1 n’a de sens qu’au plan divin. Au niveau humain, l’usage du 1 est fallacieux, illusoire et mensongerSeulement au niveau de Dieu, le 1 est juste. Quand l’homme le revendique pour soi, il est dans le chéqer, le mensonge.

Le mot d’Annick : De même, dans notre évolution personnelle, nous devons tendre vers un équilibre parfait qui, à la limite, est la mort et qui devra se rompre un jour pour nous amener encore plus loin. C’est ainsi qu’on arrive à comprendre le Beith qui, en entrant dans le mystère de l’Aleph, qui se donne pour être reçu, rejoint celui-ci et l’enrichit. C’est pourquoi, lorsque ces deux lettres sont posées, tout est dit, le rythme est créé, nous pourrions nous arrêter là.

Et si les autres lettres viennent enrichir la danse sacrée, c’est pour poser les lois qui vont permettre à Beth de rejoindre l’Aleph.

Qu’est-ce que Beith par rapport à l’Aleph ? C’est une lettre pratiquement carrée dont un côté reste ouvert. Elle est l’initiale du mot Beith qui signifie « maison ». C’est un élément réceptif qui s’ouvre pour recevoir. Cette lettre aussi va se transformer, tourner à la verticalité et vers la gauche, pour, à travers des changements successifs, se retourner et le B va pratiquement se construire. Mais qu’est-ce que cette maison que figure Beith ? Elle est construite sur deux lettres, Beith et Tav qui renferment toute la Loi et Aleph est là qui se profile à travers le Yod. Lorsque nous rassemblons le Beith et le Tav en interposant un Yod, nous avons le mot qui veut dire la fille, le mot Bath, ou encore la Vierge d’Israël, celle qui doit mettre au monde l’Enfant divin et qui, ensuite, doit être épousée par Aleph. Toutes les traditions ont une conscience lointaine de cette Vierge qui doit enfanter coexistensivement toute la Création, parce que le Verbe contient la Création qui doit enfanter le Divin. De même chacun de nous en tant que Création toute entière, doit mettre au monde le Divin pour être épousé de Dieu. Dans cette perspective Nous comprenons les mystères chrétiens dans lesquels la virginité est liée à la maternité, celle-ci précédant le mariage.

Quand le Alef pose le Bet, le mot Av, (A et B (le B se prononce V à la fin d’un mot)), rend compte du Père. Et quand nous retournons ce mot, nous obtenons Bo qui rend compte de l’avenir, du Bet allant vers son Alef final. C’est toute la vocation de l’humanité.

La fille signifiant aussi bien l’homme que la femme, doit être épousée du Père et cette loi est tellement sacrée Que je crois qu’elle fait l’objet de toutes les lois morales concernant l’inceste. Car si un père quelconque biologique s’interpose entre l’homme et le Père divin il l’empêche d’être épousé par lui. La Vierge d’Israël est l’humanité toute entière, nous avons tous la même vocation.

Lettre : Guimel (גימל)(Guimel + Mem + yod + Lamed)
Pictogramme : Chameau (Gamal : גמל)
Signification : le chameau stationne proche de la maison (beit) ; il évoque le voyage, la liberté.

Valeur numérique : 3

Gématrie : 73 (Lamed = 30, mem = 40, beth = 3)

Son : G

Lettre associée : G

Gamal (chameau) veut dire aussi « Sevrer, faire mûrir, responsable, traiter, recompenser »

Particularités

Chamelé (Gimlay : guimel, yod mem, lamed, alef) : veut dire « Chamelée, retraité ».
Car arrivé à l’âge de retraite, ils ont accumulé dans leur bosse, leur compte pension, assez d’eau/liquide ou de graisse pour tenir les jours où le salaire ne tombe plus.

« Guimel ressemble à une gouttière évacuant l’eau du toit d’une maison, qui canalise l’eau accumulée par son bec relevé et l’amenant au sol. Parallèlement, le Bienfaiteur Eternel déverse Sa bonté et Son affection débordantes vers le bas. » (Maguèn David)

« Guimel est la dernière composante de la Sainte Trinité sans laquelle il n’y a pas de création car le chiffre 3 est le symbole de l’harmonie, de l’ordre et du mouvement en ce qu’il est l’expression ou le véhicule de l’Unité. En réalité le trois brise l’équilibre statique de la dualité pour produire les formes infinies de la Création. D’un point de vue psychologique, on peut considérer que Alef est la thèse, Beith est l’antithèse et Guimel est la synthèse. Autrement dit, la pensée pose le problème en 1, l’analyse en 2 et compare et solutionne en 3.

Guimel, en tant qu’intermédiaire entre les hommes et Dieu est bien sûr relié à l’Archange Gabriel, message privilégié entre notre monde et la Source de toutes choses et dont elle est la première lettre 

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/12/26125225.html

Le mot d’Annick :

La première lettre de Guimel a la valeur 3. Son graphisme est caractérisé par un petit crochet — avec une langue du côté droit et elle est symbolisée par le cou d’un chameau. Si, au sujet d’Aleph je vous ai dit qu’il correspondait au premier jour de la création où Dieu créa la Lumière, que le Beith correspond au deuxième jour pendant lequel Dieu sépara les Eaux d’en-bas et les Eaux d’en-haut, le Guimel correspond au troisième jour au cours duquel nous voyons deux opérations se faire, l’une est au niveau des eaux d’en-bas la séparation du sec et de l’humide. Les Hébreux, dans la Genèse nous disent que Dieu ordonne aux Eaux d’en-bas de se rassembler en un lieu « UN » qui se dit en hébreu : « El Maqom Ehad ». El est un nom divin, le singulier d’Elohim, c’est le suffixe que nous trouvons dans Michel, Emmanuel, etc. et qui indique le Divin. Maqom veut dire le « lieu ». Il est aussi un mot divin, car qu’est-ce que le lieu sinon l’espace, l’espace qui n’a de sens que lorsqu’il correspond à notre espace intérieur, c’est-à-dire à notre plan de conscience, appelé à se transformer continuellement, car nous avons à remonter cette échelle qui nous sépare et nous relie au monde d’en-haut. Et lorsque nous aurons remonté tous ces plans de conscience, nous nous retrouverons dans le lieu divin. Le dernier espace en-haut, en fin de compte, c’est aussi Dieu. Ehad signifie Unité, également mot divin. Autrement dit les eaux qui doivent se rassembler dans un lieu UN ont la vocation d’être divins, d’être l’ensemble de ces énergies divines qui vont féconder tout ce qui apparaît comme étant le sec séparé de l’humide; mais qui, comme les eaux d’en-bas, ont été séparées des eaux d’en haut. Le sec va continuellement être fécondé par l’humide.

Qu’est-ce que le chameau ? C’est celui qui traverse le désert en portant en lui son eau, c’est-à-dire toute l’énergie qui lui permettra de traverser le désert. Car à partir du moment où la création est séparée du Créateur, le Beth de l’Aleph, surtout dans notre monde en chute, elle est dans un désert. Mais lorsqu’elle prend la décision de retrouver le Aleph, de revenir à ses origines, elle a besoin de toute son énergie intérieure. Nous ne réalisons pas actuellement que nous sommes dans un désert, parce que nous avons oublié notre objectif qui ne devrait être que le Divin. Nos « jardins » actuels sont des illusions, des prisons, mais lorsque ceux-ci sont icônes du jardin divin, celui-ci nous nourrit et nous donne une certaine force pour aller vers lui.

Lorsque le Guimel est venu lui aussi trouver le Saint, béni soit-Il, pour solliciter la première place dans la création du monde, il est renvoyé parce que le Daleth, la lettre suivante, venue elle aussi solliciter, a reçu pour ordre de rester toujours liée au Guimel, ces deux lettres ayant pour valeur 4 et 3, et parce que « le pauvre a besoin du riche ». Nous verrons plus tard le sens de cette histoire qui n’a rien à voir avec la morale.

Lorsque les Hébreux quittèrent l’Egypte où ils étaient esclaves et entrèrent dans le désert, ils n’en prirent pas conscience étant encore extrêmement infantiles. Ils se retournèrent vers Moïse et se révoltèrent, car ils avaient faim et soif. Ça c’est le cri de l’humanité qui a horreur d’être libre, qui veut être sécurisée, car la sécurité divine n’est pas évidente. Et Dieu dit à Moïse : « Frappe le rocher et l’eau jaillira ! » Qu’est-ce que le rocher, si ce n’est nous ? Nous sommes pierre vivante, elle est notre noyau, notre énergie nucléaire en nous, car nous sommes construits comme l’atome. Mais, hélas ! nous n’avons pas encore atteint notre noyau qui pourrait libérer l’énergie du dieu que nous sommes en puissance. Et c’est bien pour cela que l’atome pourrait nous tuer tant que nous n’aurons pas atteint cette dimension intérieure nous permettant de fissurer notre atome intérieur pour en dégager l’énergie.

« Frappe le rocher et l’eau jaillira », c’est l’ordre que nous recevons tous les jours, voilà le chameau, celui qui porte l’eau.

Les Hébreux à nouveau ont soif et Moïse à nouveau se tourne vers Dieu qui lui dit : « Parle au rocher et l’eau jaillira ! » Mais Moïse frappe le rocher et c’est pour cela qu’il n’entrera pas en Terre Promise. Non pas en tant que punition, mais parce qu’il n’était pas encore devenu Verbe. L’eau n’avait pas encore jailli de son front pour qu’il puisse avoir la dimension de Verbe. S’il était malgré cela entré en Terre Promise, il eut été consumé par l’énergie qu’il y rencontrait, car nous ne pouvons entrer dans un plan énergétique qu’en étant devenus nous-mêmes cette énergie. Et Guimel, le chameau va retrouver toute son énergie en lui.

Comment cette lettre si intéressante est-elle construite ? Si nous prenons la première et la dernière lettre nous avons ce qui correspond en français au G. et au L qui donnent le mot Gal, signifiant le libérateur. Gilgal en hébreu veut dire une grande roue. Elle contient aussi la notion de libération. L’invention de la roue a été une chose extraordinaire, tandis que le cercle est une totalité. Le Mem qui est au milieu du mot Guimel signifie la maîtrise, c’est-à-dire que le chameau est maître de la libération. La circoncision dont nous avons déjà parlé longuement est signifiée par le mot Gal. Or si nous voulons que nos énergies nous conduisent jusqu’à la Terre Promise, nous devons circoncire, tailler continuellement l’Arbre que nous sommes. Et si les Hébreux se circoncisent au niveau du sexe, c’est parce qu’il doit y avoir une sexualité vécue de façon juste et non de façon délirante telle que nous le voyons actuellement sous prétexte de libération.

C’est comme cela qu’est construit le chameau, il est le porteur d’eau, il est le porteur de libération et, en même temps, il implique la circoncision.

Deux opérations se font le troisième jour de la création, d’une part l’eau d’en-bas fait apparaître le sec, appelé terre et, d’autre part, apparaît la verdure. On peut dire que le nombre 3 n’est pas seulement l’énergie qui va nous conduire à notre Aleph-Beith, mais il est aussi symbole de la fécondité essentielle qui nous permettra de mettre au monde l’Enfant Divin.

Lettre : Dalet (ד ל ת) (Daleth + Lamed + Tav)

Pictogramme : D’origine pictogramme « triangulaire » (delta), il représente la porte d’une tente, qui s’ouvre sur la mer (Mem = 40, associé au 4 et à Tav)

Valeur numérique : 4

Gématrie : 434 (Lamed = 30, tav = 400, daleth = 4)

Particularité : Dalet (anagramme de Delta) : embouchure d’un fleuve, porte ouverte sur la mer.
Son : D
Lettre associée : D

Mots associé : roi David (Daleth+vav+Daleth) : « le bien-aimé »
Dayal (Dalet + Yod + Yod + Lamed) : l’hôte
Dayélet (dalet, yod, yod, lamed, tav) : l’hôtesse

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/17/26178866.html

Le mot d’Annick :

Le Daleth a la valeur 4. Il a la forme d’une petite potence et veut dire : porte. Son histoire est simple. Il est représenté par un triangle, un peu comme la porte d’une tente, d’une maison primitive. Le triangle, comme les autres lettres, va devenir plus ou moins de travers, pencher à droite et à gauche. Il est étrange de voir cette lettre qui a pour valeur 4, représentée par un triangle conformément à ce que le Saint, béni soit-Il lui a ordonné, à savoir de ne jamais se séparer du 3. Alors de quoi s’agit-il ?

3 + 4 = 7 : la perfection

Le nombre 4, c’est l’équilibre, la stabilité, l’arrêt par rapport au 3 qui est le mouvement, l’énergie. Le 4 rend aussi quelquefois compte d’une épreuve, à la limite d’une quarantaine effective, puisque liée à une maladie contagieuse qui s’incube pendant quarante jours, ou encore à cette coutume mystérieuse de quarante jours après la mort où il se passe toujours quelque chose de très important que nous ignorons. Il est intéressant que ce 4 soit un arrêt, une épreuve et, en même temps une porte. Et Mem, le nombre 40 signifie la matrice, le lieu de la gestation qui se termine par une porte. L’enfant, en naissant, sort de la matrice de sa mère pour entrer dans une autre matrice, celle de son foyer. Nous allons toujours de notre naissance à notre mort de matrice en matrice, dans lesquelles nous avons à assumer notre gestation. Et lorsque le temps sera venu, nous naîtrons à une naissance que nous ignorons. Si nous voyions la mort de l’autre côté, nous nous en réjouirions.

La plupart du temps les gens vont vivre ce 4, ce temps de gestation, comme une épreuve. Mais si nous prenons conscience que tout 4 est une porte, à ce moment-là la vie prend un sens. Et lorsque le Saint, béni soit-Il, dit que les lettres Daleth et Guimel ne doivent jamais se séparer, c’est parce qu’Il demande aux structures que représente ce 4, de contenir la vie, cette énergie qui passe à l’intérieur. Si l’enfant ne la rencontre pas, il ne pourra assumer ses neuf mois de gestation et si le ventre reste stérile, s’il ne contient pas le 3, c’est-à-dire toute l’énergie pour faire cet enfant, celui-ci ne se fera pas non plus.

Le mot Daleth correspond donc au 4, la lettre Tav à 400 et le Lamed qui est au milieu, au 30. Encore une fois le Daleth et le Guimel sont réunis. Mais s’ils ne doivent pas se séparer, ils n’en doivent pas davantage s’écraser l’un, l’autre. Ils doivent être ensemble dans un juste rapport. Si le 4 écrase le 3, les structures seront prégnantes, si le 4 prédomine sur le 3; le Lamed, symbole du mouvement, de vie, n’existe plus, il ne reste que la matrice qui se dessèche, devient stérile. Et que reste-t-il ? Le mot Dath fait du Daleth et du Tav, qui veut dire la Loi. Or si cette loi est trop contraignante, elle écrase la vie. Et si la vie n’a pas de loi, elle ne peut grandir. Mais ces lois ne sont pas immuables et au fur et à mesure que l’homme va grandir, les lois aussi se transforment.

Annik de Souzenelle fait alors un parallèle entre l’époque que nous vivons et où les générations qui montent font éclater toutes les lois. « Le drame, dit-elle, c’est que la génération actuelle fait sauter la morale, mais qu’elle n’a pas de point de référence pour trouver une autre loi, parce que leurs parents n’ont pu en rendre compte, ne l’ayant pas trouvée en eux-mêmes. Car il n’est qu’en soi que l’on trouve ces lois. C’est le fait d’être adulte. Il est important d’aller à la recherche d’autres lois qui ne soient pas contraignantes, mais libératrices, parce qu’elles nous permettront de grandir.

Voici notre 4 qui n’est juste que s’il est au service du 3, du Guimel. La structure est inséparable de la vie.

Si on trace sur deux triangles homologues les jours de la création on s’aperçoit que le jour un correspond au jour quatre, que le jour deux correspond au jour cinq et que le jour trois correspond au jour six.

Donc le premier jour fut celui de la révélation de la Lumière et le jour quatre furent créés les luminaires dans le ciel. Le jour deux il y eut séparation des eaux d’en-bas et des eaux d’en-haut, tandis que le jour cinq furent créés les oiseaux dans le ciel et les poissons dans l’eau. Le troisième jour fut celui de la séparation du sec et de l’humide et de l’apparition de la verdure, des arbres, de toute cette fécondité. Deux opérations se font aussi le sixième jour, la création des animaux et de l’homme. Le septième jour Dieu se retire afin que toute sa création puisse librement retrouver le chemin, la remontée de ses énergies. Ainsi, lorsque l’homme arrive le dernier, il récapitule le tout, il est tout cela dans ses structures intérieures, il est le MI et le MA, la ténèbre et la lumière, le soleil et la lune. Retourner au Aleph, c’est-à-dire au Père, c’est remonter tous ces niveaux énergétiques que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes.

Donc, le quatrième jour, création des luminaires, le grand pour éclairer le jour et le petit pour éclairer la nuit et un petit troisième, les étoiles qui sont le Lamed entre les deux colonnes du quatre, colonnes du Daleth, sortes de chambranles symbolisant ses structures.

Dans l’Apocalypse l’Apôtre Jean dit « Les sept étoiles sont les sept Anges des sept Eglises ». Ce sont ces Anges qui parcourent l’échelle en montant et en descendant. Ce sont ces énergies qui viennent d’en-haut pour nous nourrir et nos énergies qui viennent d’en-bas et qui vont à la rencontre des autres.

Dans l’étude des autres lettres nous verrons encore que le soleil et la lune correspondent aux structures espace/temps. La lune va marquer le temps et le soleil l’espace. Mais en haut de l’échelle « il n’y a plus ni espace, ni temps, ni soleil, ni lune, car Yod-Hé-Vov-Hé sera ta lumière à toujours. » Tant que nous ne sommes pas reliés au Divin que nous sommes, nous traverserons des espaces liés au temps. C’est pour cela que quand nous mourrons, nous ne serons pas tout de suite dans l’éternité Nous entrerons dans un nouveau temps. Ces quarante jours après la mort; à quel temps, correspondent-ils ? Nous ne le savons pas. Et ce n’est qu’après la mort qu’il y aura évolution à travers des espaces/temps, à travers ces « terres nouvelles » dont parle l’Apôtre Jean dans l’Apocalypse, et que nous entrons dans de nouveaux plans de conscience.

Quand selon l’ordre du Saint, béni soit-Il, le Guimel rencontre le Daleth c’est dans le mot Gad qui signifie « bonheur ». C’est-à-dire que le 3 et le 4 réunis, donnent le nombre 7, si important. Lorsque nous retournons le mot Gab, nous avons Dag le poisson. C’est le germe de tout le bonheur en perspective, le poisson étant un germe renfermant la totalité. Chaque terre conquise n’est que le germe d’une terre nouvelle à atteindre. Et au septième jour, il y a totalité, tout est accompli. Dieu se retire, Il se fait germe à l’intérieur de nous pour que nous devenions Lui.

Lettre : (ה) (Hé)

Pictogramme : On voit deux ouvertures : l’inspiration (haut-gauche) et l’expiration (bas). Lié à la respiration, au Souffle, à la vie.
Dans sa forme primitive, on y voit la figure d’une personne les bras levés (en prière).
Certains y voit une « fenêtre ».

Signification : regarder, révéler, souffle (inspiration (haut à gauche) + expiration (bas)

Valeur numérique : 5

Gématrie : 5

Particularité : Le tétragramme YHVH contient 2 « Hé ». 5×2 = 10 (le nombre en rapport avec Dieu) -> 26 est le nombre de signature de Dieu (26 vertèbres de la colonne, 13 os à chaque pied, 26 chromosomes, etc…)
ADAM (Alef, dalet, mem) vaut 26 lui aussi ☼ , associant ainsi une alliance entre Dieu et les Hommes.

Le Hé se construit avec 3 traits : Longueur, largeur, profondeur (la 3D)

La fenêtre, mode de communication entre les différents niveaux du souffle et de l’âme,regroupant les cinq principes (Hé a une valeur de 5) : Nefesh, Roua’h, Neshamah, H’ayah, Yeh’idah.  On peut résumer le symbolisme du Hé par : Pensée, Parole et Action qui sont les trois principaux vêtements de l’âme.

Son : léger souffle (comme le « H » du mot anglais « Hand » )

Lettre associée : E

Sens : Personne elevée/vivante, mont, colline, montagne

Mot associé : Ahava (אהבה) (aleph + hé+beth+hé) : Amour
Hen : « voici », « cri de joie/triomphe » : hé+nun

Utilisé en suffixe, il donne la terminaison du féminin. Ex : Ish (alef, yod shin) « homme, mari » => Isha (alef, shin, hé) « femme, épouse »
Utilisé en préfixe, il donne l’article (le, la, les)

Selon Fabre d’Olivet :

« He ou E est le symbole de la vie universelle. Il représente l’haleine de l’homme, l’air, l’esprit, l’âme, tout ce qui est animateur et vivifiant
Employé comme signe grammatical , il exprime la vie et l’idée abstraite de l’être. Il est, dans la langue hébraïque, d’un grand usage comme article.« 

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2012/12/31/25982713.html

Le mot d’Annick

La lettre HE ne correspond pas à un mot, elle est une des rares lettres monosyllabiques. Elle signifie « le souffle ».

Au début de son histoire elle représente un petit homme qui souffle et qui prend toutes ses forces d’en haut. Elle symbolise essentiellement les poumons. La lettre étant entièrement signifiée par le haut du corps ou verra très vite disparaître le bas de son graphisme pour ne plus avoir que le dessin stylisé d’une barre verticale avec trois branches horizontales. Et comme les autres lettres, celle-ci se retournera et formera E constitué par la tête et les deux bras du petit bonhomme.

Le symbolisme de cette lettre nous est aussi donné par le 5em jour de la Création, celui des oiseaux du ciel et des poissons dans l’eau. Tandis qu’au 2e jour, dont la lettre symbolique est l’homologue du HE, il y avait eu séparation des eaux, le Maïm s’étant séparé en deux formant le monde du MI, celui d’en haut et du MA, celui d’en bas.

Nous voyons donc que les oiseaux symbolisent toute l’évolution vers le monde d’en haut et que les poissons sont le germe d’en bas.

Lorsque la lettre HE alla trouver le Saint-béni-Soit-Il pour lui demander de présider à la création du monde, le Saint-béni-Soit-Il la renvoie en lui disant qu’elle était avec le VAV et le YOD chargée de former le Tétragramme Divin, Yod-He-Vov-He, et que consacrée à une si importante fonction, elle n’avait pas à en réclamer une autre.

Nous allons donc faire l’étude des trois lettres composant la Tétragramme sacré. Annik de Souzenelle en modifie le graphisme dont l’opportunité lui a été confirmée par une phrase du Zohar : le Tétragramme est une épée, le Yod en est le pommeau, le Vov la lame et les deux He, les deux tranchants.

Que viennent faire là nos germes, nos oiseaux et nos poissons ? L’explication nous en est déjà donnée dans le premier livre d’Annik de Souzenelle : « L’Arbre de Vie et le Schéma corporel » : tout notre travail essentiel, lorsque nous sommes vraiment entrés dans notre incarnation (pas celle de l’enfance, mais à partir du moment où nous allons vraiment entrer dans notre corps symboliquement ) nous avons à vivre les contradictions des deux HE, pôles de la dualité, dans un mariage, c’est-à-dire à un niveau supérieur, où les rapports entre les êtres ne sont plus des rapports de force, mais d’amour. Ces deux pôles de la contradiction vont être vécus d’une part par une expérience de la lumière et d’autre part par une redescente dans les ténèbres, dans toute la somme énergétique que nous sommes, mais que nous n’avons pas encore extraite de sa gangue afin de l’amener à nouveau à la lumière, avant de redescendre encore un peu plus loin dans encore plus de ténèbres et de remonter à encore plus de lumière. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la totalité des énergies soient ramenée à la lumière et fasse de nous des êtres totalement réalisés, car nous sommes appelés a devenir divins.

Le mythe de Noé symbolise merveilleusement ces montées et ces descentes, le vol des oiseaux nous renseignant sur le travail qui se fait à l’intérieur de l’Arche, la colombe signifiant la montée dans les hauteurs et le corbeau la descente dans les profondeurs. Ce même symbolisme est présent dans le 5e jour de la Genèse, le germe poisson étant symbole des énergies des profondeurs. Il se retrouve également dans la dernière descente de Job dans les eaux souterraines, ou il est accompagné par Yod-He-Vov-He Lui-même, pour en extraire les énergies que nous sommes et les ramener à la lumière.

Au contraire tous les symboles des oiseaux vont être ceux de la montée dans la lumière depuis le plus petit des oiseaux jusqu’au plus grand, l’aigle, dont il est question aussi bien dans les mythes grecs que dans l’Apocalypse.

Voici donc les deux souffles ascendant et descendant. C’est la vie humaine. Le souffle nous est donné dans les deux narines qui sont les prolongements des poumons. Le jour où Adam a été créé, Dieu souffle un souffle de vie dans ses narines, l’âme étant don du souffle divin.

La lettre HE représente l’article défini. Ainsi si Adam est le nom d’Adam, HA-ADAM est « Le » Adam. Autrement dit, chaque personne et chaque nom en hébreu est défini par la qualité de son souffle.

Les deux HE prolongent les deux poumons. D’autre part ce n’est pas un hasard que nous ayons cinq doigts à chaque main, lesquelles réunies vont faire le Yod (valeur 10), mariant ainsi toutes nos contradictions, les intégrant totalement. Le Yod qui est censé être situé à la base de la colonne vertébrale, commence alors à vibrer et à remonter le long de l’épine dorsale et lorsqu’il aura atteint son sommet, l’homme sera devenu Yod-He-Vov-He Lui-même. Il entrera dans la dimension du Dieu qu’il est en puissance.

Symboliquement nos deux mains sont extrêmement importantes. Elles sont inséparables l’une de l’autre et font l’œuvre du Yod. Comme on parle d’un troisième œil par rapport aux yeux, on pourrait dire que le Yod est la troisième main. Yod veut dire « main ». Cette troisième main représente ce « faire » intérieur que nous sommes enjoints d’accomplir dans notre vie et qui est symbolisé par le « faire » extérieur, en particulier par le travail manuel qui joue un grand rôle dans la constitution de notre être.

Un des mots les plus intéressants illustrés par le He, est AHAVAH qui s’écrit He-Beith-He et qui veut dire l’amour, dans lequel les deux He, les deux poumons, les deux mains, pétrissent les deux lettres Aleph et Beith qui sont les relations entre Créateur et créé. Et comme Aleph et Beith réunis forment le mot AV, le Père, toute la relation du Père et de sa Fille, la Création, représente de même que l’amour, un échange de souffle entre le Père et la Fille. Si nous prenons conscience de cela et si nous relevons la polarisation de nos désirs et de nos échanges de souffle avec le Divin, nous aurons des rapports bien plus justes avec les autres. Généralement nous n’aimons pas véritablement l’autre, parce que cela ne passe pas par le Divin et que la plupart du temps c’est nous que nous aimons dans l’autre.

Je veux encore vous faire remarquer qu’en hébreu il n’y a pas de présent, il n’y a qu’un participe qui sert de présent, sauf pour le verbe « être ». Toute la Bible va être écrite pour signifier le présent au futur en rajoutant une petite lettre qui va rendre le futur passé et qu’on appelle « conversif ». Si bien que par exemple en lisant la Genèse, on se trouve devant un futur qui est aussi un passé, c’est-à-dire ni futur, ni passé, donc présent. La forme verbale va rendre compte d’un verbe qui est de tous les temps, qui est de l’instant, mais qui s’incarne aussi bien dans le passé que dans le présent et le futur. Le verbe être est pourtant employé une fois au présent dans l’Exode IX, un peu avant que Moïse va se mesurer avec le Pharaon. Dieu dit à Moïse : « Tu diras à Pharaon que s’il ne laisse pas sortir les Hébreux d’Egypte, la main de Yod-He-Vov-He est sur Pharaon, sur son troupeau, sur son peuple, sur tout le pays, etc. » Cette phrase si grave contient deux fois Yod-He-Vov-He une fois par la main et une fois par lui-même.

Adaptée à notre temps elle signifie : Si nous ne laissons pas sortir d’Egypte, c’est-à-dire du monde de la servitude, nos énergies consacrées à faire le Yod en nous, alors la main de Yod-He-Vov-He est sur nous et toutes ces énergies se retourneront contre nous, créant des maladies, des cancers, des dépressions nerveuses, etc…, etc…

Lettre : Vav ( ו ו ) ( Vav + Vav )

Pictogramme : Piquet de tente, crochet

Signification : Clou, agrafe, epingle, hameçon, crochet

Valeur numérique : 6

Gématrie : 12 (6×2)

Particularité : Lettre outil, conjonction

Son : V , O, U, OU

Lettre associée : V

Note : Conjonction de coordination « Et ».

Mot associé : Il n’y a que 10 mots hébreu qui commencent par cette lettre. D’ou sont importance.
Elle est dans le saint nom « Yod He Vav He » , c’est la poignée de l’épée à double tranchant.

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/07/26081277.html

Le mot d’Annick

Nous passons à présent à la lettre VAV qui a pour valeur 6 et qui signifie le crochet, le clou, ce qui relie un objet à un autre objet ou à une chose. Et c’est en effet le VAV qui est la conjonction ; donc encore ce qui lie. Son histoire est simple, c’est un crochet qui comme il en est de toutes les lettres, évolue et va très vite devenir non pas le véritable Ypsilon, mais une lettre qui a disparu, le digamma, lettre grecque. Elle s’est confondue avec Ypsilon pour donner notre Y à nous.

De même que le HE et le YOD, le VAV fait partie de Tétragramme Yod-He-Vov-He. Elle est la conjonction « et ». Symbole du 6e jour de la Création au cours duquel apparaissent les animaux des champs, la terre et l’homme, deux opérations divines comme au 3e jour où il y eut séparation du sec et de l’humide et la création de la verdure et de l’arbre. Car à de différents niveaux l’homme et l’arbre dans la profondeur sont une même réalité. L’homme est un arbre, l’arbre est un homme en devenir. L’homme est aussi l’animal, puisqu’il est la répétition de toute la Création, de toutes ces énergies qu’il a à redevenir dans un expire. Dans l’inspire il est appelé à remonter tous ces niveaux énergétiques et à redevenir la lumière du premier jour.

Le VAV, c’est l’homme, la colonne vertébrale cosmique de l’univers, il est microthéos, un petit univers, et macrothéos, reliant le cosmos tout entier au Divin. Il est la « RAQYA-SHAMAIM » qui unit le monde du MA au monde du MI et lorsque l’homme est total, il est à l’image du Christ.

La posture de l’homme sur la terre est quelque chose d’immense, comme le dit le premier des psaumes : « Heureux l’homme qui est dans le Conseil des Justes, il est comme un arbre planté à la rupture des eaux ». « La rupture des eaux » est la référence au 2e jour de la Genèse, c’est-à-dire qu’il a les pieds dans le MA et la tête dans le MI.

Annik alors nous cite les mots intéressants en rapport avec le VAV, comme BO formé par la rencontre d’Aleph et Beith à travers la conjonction « et », qui signifie le devenir, mais aussi pénétrer, c’est-à-dire que c’est toute la création qui entre dans la Terre Promise, dans la dernière terre.

David signifie le « bien aimé ». Ecrit en lettres hébraïques, le VAV est saisi entre deux portes : le Bien aimé est celui qui est, en marche, qui sort d’une structure pour aller dans une autre, qui passe des portes successives, les échelons de l’échelle. C’est celui-là qui est aimé.

Le mot OR que nous étudierons avec la lettre Reish est la lumière. Ayant pour valeur 200 il est comme un autre Beith. Si Beith est la maison, Reish est la maison au niveau cosmique. Nous sommes renvoyés à l’idée non seulement de réceptivité, mais aussi de résistance. Car nous touchons là aussi bien aux structures physiques, que psychologiques, et que spirituelles du monde, car il n’y a lumière que si il y a réceptivité, voire résistance à la lumière, résistance qui, en même temps, la révèle. Sur le plan psychologique je ne peux donner toute ma tendresse que si la personne qui en est l’objet ne la fuit pas. Sur le plan spirituel, c’est la grande aventure de l’humanité avec son Dieu.

Nous pouvons dire que toute l’aventure du peuple hébreu va être une histoire de résistance avec son Dieu. Job par exemple, n’accepte ses épreuves que s’il les comprend et c’est un peu la même histoire avec Jean-Baptiste par rapport au Christ. Malgré sa résistance il conduira l’humanité à la dimension chrétienne. Il y a lumière que quand cette résistance se fait réceptivité.

Lettre : Zayin ( ז י ן) ( Zaïn + Yod + Noun final )

Pictogramme : hache, épée, arme(flèche)
(un outil tranchant)

Valeur numérique : 7 (ressemble à une hâche)

Gématrie : 67 (iod = 10 + zayin = 7 + nun = 50)

Son : Z

Mots associé : Zakhar (mâle) : zayin, kaf, resh
Zakhor (se souvenir) zayin, kaf, vav, resh
Zouz (se déplacer, mouvoir, bouger) zayin vav zayin

Particularité : Scheva en hébreu veut dire « 7 » (qui est comme Shiva, dieu de la destruction chez les Hindous)

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/06/26083285.html

Le mot d’Annick

Nous allons encore parler de la lettre ZAIN, elle est comme une espèce de tremblement, un éclair, c’est l’épée en forme de flamme. Elle a pour valeur 7 et s’écrit avec un Yod et un Noun final. Le Noun fait une espèce de crochet, mais quand il est final il est comme un Vav prolongé.

Après le 6, donc après le Vav et jusqu’au Yod, le 10, nous allons avoir le Zain, le Heith et le Teith qui vont comprendre en leur milieu le Yod, comme si l’homme, à partir du Vav, était gros du Yod. Et ces trois lettres vont symboliquement réaliser, avant de mettre au monde le Yod, trois étapes essentielles de l’humanité et de chacun de nous en particulier. La première image du Zain est celle d’une flèche qui traverse une peau d’animal. Très vite elle va se styliser en ne gardant plus que deux plans horizontaux qui nous amènera à notre Z en sens contraire pour commencer. Pour comprendre cette évolution de la lettre, rapportons-nous à son histoire auprès du Saint-Béni-Soit-Il. Se référant au psaume : « Souviens-toi du Sabbath », elle prétend elle aussi à présider à la Création, premièrement parce que « Souviens-toi » en hébreu commence par la lettre Zain et, deuxièmement, parce que le Sabbath a lieu le septième jour. Mais le Saint-béni-soit-Il, la renvoie en disant: « Non, tu ne présideras pas à la Création puisque tu es comme le Noun final, tu as la forme d’un sabre effilé, tu présides donc à la mort, à la destruction. Et, en effet, le mot Zain veut dire une arme, plus précisément une flèche.

Le jour du Sabbath, Dieu qui se retire se fait arc, le Père laisse partir l’enfant qui est la flèche, c’est-à-dire toute la Création. Tout en se retirant, Dieu est toujours là discrètement, laissant la Création jouer son rôle, chanter son chant, vivre sa vie. Et si l’on peut comparer la Création à un expire, la flèche va être tout le mouvement de l’inspire, du retour au Divin qui va nous obliger à passer à travers nos états de conscience successifs.

La lettre Zain va œuvrer pour nous obliger à mourir à un plan pour rentrer dans un autre. Elle est redoutable parce qu’elle va détruire quelque chose pour nous contraindre à reconstruire. Ce qui est intéressant, c’est que le chiffre 7 en hébreu s’appelle SCHEVA, ce qui est très proche de Shiva, le dieu des Hindous et cela nous incite à penser qu’il y a une origine commune à ces deux mots, car ils ont la même fonction, Shiva détruisant tout ce qui ne ressortit pas à l’unité, tout ce qui rend compte de la dualité. Or le Zain va œuvrer pour que les deux HE, ces deux pôles de la contradiction, fassent le Yod.

Annik mentionne alors le mot ZAKOR qui signifie à la fois souviens-toi et mâle. C’est faire œuvre mâle de se souvenir. Lorsqu’on dit : « Dieu se souvient des hommes », Dieu se fait mâle et descend dans l’homme. Lorsque nous descendons en nous pour trouver le Soi qui est le germe divin, nous trouvons Dieu qui descend dans l’homme pour « se souvenir de lui ».

Le mot EZER est aussi très important. On y retrouve le Reish qui vaut 70 et qui est donc dans la même note que le Zain qui est 7. C’est un mot que nous trouvons au moment de la création de la femme, de ce pôle féminin dans l’homme, qui est « l’aide ». Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons une « aide » semblable à lui. » Généralement les traducteurs mettent « semblable » au lieu d’ « aide ». C’est faux, c’est NAGOD, c’est-à-dire face à face. C’est tout le mystère du féminin par rapport à nous tous.

Les deux mots ZAKOR et EZER se complètent. On pourrait aussi dire : Il n’est pas bon que l’homme soit séparé (composé des mêmes lettres) de lui-même, faisons-lui prendre conscience de ses profondeurs.

Nous analysons encore les mots AR ou Ra signifiant l’ennemi, mais aussi l’ami, le mot ZOV ou ZOBOV qui s’écrivent Zain, Beith ou Zain, He et Beith. Là le Zain œuvre dans le Beith qui lui, œuvre dans la Création et qui alors veut dire « écouler ». C’est l’écoulement des énergies que l’homme va réaliser. Et quand le HE se trouve au milieu et que cela passe par le souffle, nous avons le mot ZAHAV qui est l’or. Donc l’écoulement de toutes nos énergies donne l’or. C’est aussi l’écoulement divin que les Hébreux appellent « le sperme divin » qui descend dans l’Arbre de Vie et qui va féconder tous les mondes, c’est le pays de HAVILAH, là où coule l’or.

Le Zain est la toute première lettre qui nous sépare du Yod après que l’homme ait vécu le 6. Le passage du 6 au 7 est fantastique, parce que l’homme qui reste dans le 6, reste dans la répétition, dans la chaîne du Samsâra. Le 7, ce sont les terres nouvelles, les cieux nouveaux que nous trouvons aussi dans l’Apocalypse. C’est très important de passer ce 6, de vivre le Shabbath qui est la Fille qui touche à la dernière terre et qui donc s’accomplit.

Nous verrons la prochaine fois le HEITH, la première barrière où nous allons être testés : sommes-nous oui ou non capables d’aller plus loin ? Les Lois sont implacables.

Lettre : Het ( חית) ( Heth + yod + Tav )

Pictogramme : barrière, enceinte (mur)

Signification : Dehors, diviser, moitié -> Barrière qui ferme l’enclos des moutons
Frontière entre deux mondes.

Valeur numérique : 8

Gématrie : 418 (avec iod )

Particularité : het veut dire « la crainte ». La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Deutéronome 30,19 : « j’ai placé devant toi la vie et la mort, le bonheur et la calamité, choisis la vie ! Et tu vivras alors, toi et ta postérité.

Mot associé : Hayim (Vie)

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/23/26230299.html

Le mot d’Annick

La lettre HEITH a pour valeur 8, elle est l’initiale du mot Heith. Elle est comme un petit rectangle ouvert à la base. HEITH, qui exprime une idée de barrière, va évoluer tout au long des deux millénaires qui précèdent notre ère chrétienne, jusqu’à faire le ETA grec qui va donner notre H, sans en avoir le son guttural.

Pourquoi cette barrière ? Parce que suivant l’évolution que je vous ai proposée, nous venons de vivre un plan de réalité où tout a été vécu en plénitude. Le ZAIN a fait son œuvre de rupture pour nous faire passer à un plan supérieur et nous amener à un champ énergétique bien supérieur à celui vécu dans notre dernière expérience. Dans cette qualité de vie qui nous est maintenant dévolue, il est indispensable que nous soyons testés. Car si nous n’avons pas acquis les structures nécessaires pour y pénétrer, nous risquons d’être brûlés, anéantis. Cette barrière est semblable à tous les Gardiens du Seuil des différents mythes. Il nous faut donner le mot de passe qui ne signifie pas seulement une reconnaissance entre frères, comme il en est le cas dans les sociétés initiatiques, mais il représente la vibration qui correspond à un champ énergétique nouveau et si nous ne sommes pas capables de le prononcer, de le vivre, donc de l’être, nous ne pouvons pas entrer. Ce ne sera pas le fait d’une punition, mais une mesure de prudence. La barrière est là pour le vérifier.

La lettre HEITH est faite du Yod qu’entourent le Heith et le Tav. Si nous supprimons le Yod, nous lisons Hath, c’est-à-dire le mot : « terreur », lié à l’idée du Grand Œuvre alchimique où l’esprit dépendant d’un nouveau champ de conscience est terrifié. Il est certain que quand nous entrons dans une nouvelle terre, il y a crainte et tremblement. Nous sommes devant l’inconnu et cet inconnu fait peur. En hébreu le mot TERA qui est « la crainte », donne naissance au Hieros grec, qui est le sacré.

Dieu, le 6e jour demande à l’homme de nommer les animaux des champs, c’est-à-dire d’avoir sur eux le pouvoir qui lui fait conquérir son premier champ de conscience. Puis Adam est plongé dans le sommeilTARDEMA (même racine que Thora), qui est la descente dans la profondeur, c’est-à-dire qu’il doit faire tout ce cheminement à partir de l’image de Dieu que nous sommes, jusqu’à aller vers sa parfaite ressemblance (DEMA) et devenir Yod-He-Vov-He. Après que l’homme eut nommé les animaux, Dieu lui fait connaître son féminin, c’est-à-dire la profondeur de son être, son puits profond dans lequel sont toutes ses énergies. L’homme nu de la Bible, c’est l’homme tout à fait connaissant qui connaît le chemin. La notion de honte est fausse, c’est le verbe « attarder », il ne s’attarde pas, mais va tout de suite plus loin. Il sait ce qui lui reste à faire.

Le serpent qui est « connaissant » se fait barrière. C’est lui qui va nous tester, car nous avons à devenir les énergies qu’il représente.

Dans le mot HACHEDEN, les animaux des champs, les deux HE sont réunis. Ils ont chacun la valeur 5. Remplacés par le Yod (10) nous trouvons le nom divin SHADAI qui est le Tout-Puissant.

Le serpent, instrument du Divin a pour nom en hébreu, NAHASH avec au centre le Heith entre le Noun (germe) et le Shin qui est l’explosion de toutes les énergies, l’explosion nucléaire. Et lorsque nous vivons notre Shin, nous sommes des êtres totalement réalisés.

Le serpent nous offre ce fameux fruit, c’est-à-dire une nourriture que nous ne sommes pas encore capables d’intégrer. N’étant pas capables de vivre les lois sans les enfreindre, les événements se retournent contre nous. C’est ce que nous vivons aujourd’hui encore au lieu d’avoir, après le Heith, pu atteindre le Yod dans l’harmonie et non dans la douleur. Quand le Heith est vu se présenter devant le Saint-Béni-soit-Il, il a été renvoyé, car il commence le mot HATA qui veut dire « péché ».

HATA est le mot que nous rencontrons pour la première fois dans l’histoire de Caïn et d’Abel. On parle beaucoup du « péché originel », terme extrêmement mauvais, car qu’avons-nous à faire avec quelqu’un qui a commis un péché dans la nuit des temps ? La Genèse est un présent et chacun de nous participe d’une erreur. Je suis convaincue que la rédemption est davantage liée à l’histoire de Caïn et d’Abel qu’à cette faute ontologique, parce qu’il y a tout le drame du sang qui y coule et que la terre boit. Et nous allons voir que le Christ a donné son sang pour purifier cette terre du sang d’Abel. Le mot « péché » n’apparaît qu’avec le mythe de Caïn et d’Abel. Il signifie d’ailleurs le fait de « mal viser » plus que de pécher.

Lorsque Caïn jalouse son frère parce que son offrande n’a pas été reçue, Dieu lui dit : « Si tu relèves ton visage (symboliquement), si tu vis cet événement au plus haut niveau de ton être, avec l’intelligence des choses divines, « Tov » ! c’est bien ! Mais si tu regardes en-bas, le péché, HATA, se couche à ta porte et il porte ses désirs sur toi. Domine-le ». Et nous voyons que quand l’homme est pris dans des événements passionnels, ce n’est pas lui qui désire faire le mal, mais c’est le mal qui désire l’homme. Celui qui désire est toujours en état d’infériorité par rapport a celui qui est désiré, il est esclave de l’objet désiré et celui-ci a une puissance sur lui. Donc si Caïn entre dans l’intelligence divine des événements, il ne donnera pas prise à ses désirs. Mais « visant mal », il a donné à l’événement une puissance sur lui, puissance que seul Dieu doit avoir. Il y a transfert de puissance et les énergies alors se retournent. L’homme est intervenu et a transgressé toutes les barrières. HATA ontologiquement est un garde-fou.

AR, Aleph et Heith, signifie « frère » et c’est par lui que Aleph, le Divin, se fait barrière. Qu’il est bon pour des frères de vivre ensemble à condition que cette fraternité soit vécue vraiment par le dépassement de cette barrière qui se présente à nous pour trouver le Divin au travers de tous les écrans psychiques. Et si nous trouvons le Divin dans l’autre, nous le trouvons aussi en nous, parce qu’il y a résonnance. C’est pour cette raison que les communautés sont l’épreuve la plus difficile. On ne peut vivre ces barrières successives que sont tous les autres dans une communauté, que si on a conscience du Divin.

Très proche du AR il y a le nombre 1 qui est un des noms divins, EHAD, dans lequel il y a surtout cette notion de frère. Dans le tétragramme le frère, c’est chaque HE qui a pour frère l’autre HE, et chaque HE doit épouser l’autre, doit passer la barrière et structurer toute cette colonne vertébrale, cette échelle de Jacob que nous avons à vivre pour construire le sommet de notre temple.

Lettre : Teith ( ט י ת) ( Teith + Yod + Tav )

Pictogramme : Panier

Signification : Serpent de l’arbre des des fruits de la connaissance du bien et du mal.

Valeur numérique : 9

Gématrie : 419 (avec iod )

Particularité : Le bouclier

Son : T

Lettre associée : T 

Mot associé : Tov (Bon),

Le scribe pour tracer cette lettre opère un mouvement circulaire : d’où la représentation du rond bouclier ouvert, ou bien d’un schéma de vie qui est cyclique.

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/22/26237294.html

Le mot d’Annick

La lettre TEITH ne correspond pas à un mot. L’hiéroglyphe primitif c’est l’écu, le bouclier, donc encore une barrière. Tout au long de la Bible nous retrouvons cette notion. Ainsi Dieu, avant que Moïse ne revienne en Egypte pour libérer les Hébreux, se met sur son chemin pour le faire mourir. Dieu se fait barrière, afin que Moise puisse se mesurer à Pharaon et permettre aux Hébreux de sortir d’Égypte, de leur matrice, d’assumer leur naissance lorsqu’ils passeront pas la Pâque, la Mer Rouge, etc. Dieu va le tester. C’est une mort initiatique. Lorsque se fait le dépassement des barrières, il y a libération.

Si le 7, le Zain, est une mort, le 8, Heith, est une barrière et la résurrection au-delà de la barrière. Les baptistères primitifs étaient octogonaux. Le nombre 8 est bien le symbole de la résurrection.

Il est juste qu’avant de rencontrer le Yod nous avions à nous mesurer au Teith, au bouclier, le Yod-He-Vov-He étant le profil de l’épée. La rencontre de l’épée et du bouclier se retrouve dans toutes les guerres saintes, la guerre sainte que nous devrions mener à l’intérieur de nous-mêmes et non à l’extérieur. C’est là que se rencontrent l’épée et le bouclier.

L’homme, avec le nombre 9, va symboliser la dernière perfection. Le 7, la perfection acquise impliquait une rupture de cette plénitude pour passer à un autre plan. Arrivés au 9, l’homme et la Création toute entière se revêtent d’une perfection totale. Et lorsque le bouclier a pu vérifier la possibilité de la personne de mettre au monde le Yod, donc de rencontrer l’épée, il se retourne et se fait coupe. Il reçoit alors l’épée. Ce 9, symbole de perfection se retrouve chez Pythagore, Platon, avec les neuf Muses, les neuf Prophétesses de l’Ile de Sein chez les Druides, les neuf Béatitudes qui contiennent toute la dimension de l’évolution de l’homme dans la perspective chrétienne. C’est tout le Grand Œuvre Alchimique qui s’accomplit.

Le Teith va se présenter devant de Saint-Béni-soit-Il, se réclamant d’être l’initiale du mot TOV. Son graphisme est intéressant, nous le verrons souvent sous la forme du serpent qui se mord la queue. C’est l’homme qui enfante le Divin, c’est aussi la naissance de l’Enfant Divin. Tov signifie le bien, la complétutde dans l’Arbre de la Connaissance de ce qui est accompli et ce qui sera bientôt accompli que le serpent va proposer à Adam et à la femme. C’est aussi le mot qui va ponctuer chaque jour de la Création. Il sera répété sept fois et le dernier jour par Tov Meod, l’ensemble. Le Saint-Béni-soit-Il renvoie la lettre en disant : « Tu est Tov, mais tu n’est que la graine du véritable Tov. Tu ne salueras pas la création du monde, car tu es réservé pour le monde futur. Tu n’as rien de commun avec le monde que je veux créer maintenant. Le bien que tu représentes est enfermé et caché en toi, ainsi qu’il est écrit : « Grande est l’abondance de ta bonté que tu as cachée pour ceux qui te craignent ». C’est précisément à cause du bien que tu caches en toi, que les Portes du Temple seront enfoncées dans la terre, ainsi qu’il est écrit dans les Lamentations de Jérémie : « Ses portes sont enfoncées dans la terre ».

Tov ne sera véritablement le Tov que lorsqu’il aura intégré tout ce qui est encore dans la ténèbres. Si dans la Bible RA, qui se rapproche de la notion de ténèbres, est considéré dans certains cas comme l’esprit des Elohim, on pourrait en déduire que Dieu est l’esprit du mal. Mais il ne s’agit pas de Dieu en tant qu’Il se fait mal, mais en tant qu’Il se fait barrière. Quand tout ce RA (le mal) sera intégré au Tov, le Tov sera véritablement le Tov. Ce n’est que quand nous serons devenus entièrement lumière, étant allés dans nos profondeurs chercher toute la somme des énergies qui nous constituent, que nous serons Tov. Celui-ci n’a rien à voir avec le petit Tov du départ, c’est-à-dire avec l’élément lumière élémentaire du départ, Les Portes du Temple enfoncées dans la terre sont tout le symbolisme du grain de blé, du Tov du départ qui deviendra toute lumière.

10 - yod4
  • Lettre : Yod ( י ו ד ) ( Yod + Vav + Daleth )
  • Pictogramme : bras et main fermée
  • Signification :
  • Valeur numérique : 10
  • Gématrie : 20 = (10+6+4)
  • Particularité : 10 comme le nombre de doigts des 2 mains.
    yad (main) vaut 14 , comme le nombre d’articulations des doigts. 1+4 = 5, comme les doigts d’une main.
  • Son : Y, EE
  • Lettre associée : Y, I
  • Mot associé : Yad (main).

Le iod est l’initiale du nom sacré (imprononçable) dans le tétragramme (iod-hé-vav-hé).

Dans une synagogue (juive), c’est avec un objet en or/argent en forme de main pourvue d’un doigt (le Yad) qu’on suit la lecture des rouleaux de la Torah.

Description

Le Germe, l’Impulsion initiale, elle est la plus petite Lettre mais la plus puissante car c’est depuis elle que proviennent toutes les autres.

Elle est la 1ère Lettre du Nom Sacré YHVH, elle est la tête, le chakra coronal.

Elle est le Germe de la Vie, la divinité au fond de chacun, la Kabbale. La 10ème Lettre, le 10 est un nombre sacré, les 10 Séphiroth de l’Arbre de Vie kabbalistique, les 10 commandements, les 10 doigts de la main, le 10 est le retour à l’unité, le recommencement après un cycle achevé.

Yod est la Main de Dieu, la Main qui donne, qui transmet, qui agit, elle est la signature du Divin, elle est le chemin de la Pureté, elle sème.

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/06/26080834.html

11 - kaf4
  • Lettre : Kaph ( כ ף ) (Kaph + Phé Final )
  • Pictogramme : Paume de main avec un objet à prendre ou a donner.
    poignée, cuillère.
  • Signification : Paume de main qui tient des grains.
    Recueillir, récolter, posséder.
  • Valeur numérique : 20
  • Gématrie : 100 = (20+80)
  • Particularité :
  • Son : K, Kh
  • Lettre associée : K
  • Mot associé : Korav (étoile), Kapit (petite cuillière)

Kaph est associée à la mesure de la coudée égyptienne.

Kaph à la fin d’un mot change de forme et devient « Kaf Final » :

plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/20/26238872.html

12 - lamed4
  • Lettre : Lamed ( ל מ ד ) (Lamed + Mem + Daleth )
  • Pictogramme : Fouet, aiguillon
  • Signification :
    Guider, enseigner , le savoir.
    Lamed + Shin (la médecine)
  • Valeur numérique : 30 (on communique, on enseigne)
  • Gématrie : 74 = (30 + 40 + 4)
  • Particularité : dépasse la ligne supérieure de la ligne d’écriture.
    -> Préfixe tout verbe à l’infinitif
  • Son : L
  • Lettre associée : L
  • Mot associé : L’aasot (faire), lishon (dormir), liqro (lire).

Tarot : Arcane 6 : le choix physique
Arcane 12 : le choix spirituel

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/21/26239416.html

13 - mem4
  • Lettre : Mem ( מ ם) (Mem + Mem final )
  • Pictogramme : vagues
  • Signification :
    Eau, H2O
    Source de vie
  • Valeur numérique : 40
  • Gématrie : 80
  • Particularité :
    M ouvert : Mi
    M fermé : mmmmh
  • Son : M
  • Elément : Eau
  • Lettre associée : M
  • Mot associé : Mayim (Eaux), Melech (Roi); Miryam (qui donna Marie)

Mem + iod + mem final = Eaux (Mayim).
Genèse 1.7 : Séparation des eaux d’en haut et eaux d’en bas.

Le mot Shamayim (Cieux), est composé de Sham (en haut) et Mayim (eaux).
Belle promesse d’espérance de ce ciel bleu viendra l’eau.

* D’après le Sepher Ietzirah (livre des nombres), Mem désigne l’Eau réceptive, l’eau amniotique, l’union des principes masculin et féminin.

Mem à la fin d’un mot change de forme et devient « Mem Final » :

Description

Le M est l’initiale de mots essentiels :

Maître, Mère, Marie, Matrice, M de la Vierge, Messages, Méditation, Moïse, Merci, Montagne, Michaël l’Archange, le son Ma …

Mem est l’Eau qui purifie, le manteau qui protège, l’immense pouvoir de l’Amour.

(Selon le Sepher Ha Yetzirah) (section 6).
Par Mem fut formé :

  • La Terre (la mer et les terres) dans le monde
  • Le Froid dans l’année (temps + espace)
  • Le Ventre dans l’être humain ♂ et ♀

    Dans le ♂ par Aleph, Mem, Shin.
    Dans le ♀ par Aleph, Shin, Mem.

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/24/26239902.html

14 - noun4
  • Lettre : Noun (נ ו ן) (Noun + Vav + Noun Final )
  • Pictogramme : Serpent, anguille (serpent d’eau)
  • Signification : Poisson (animal qui vit un monde étranger à l’homme)
  • Valeur numérique : 50
    5 : transformation, changement.
    On passe de midi à après-midi.
  • Gématrie : 106 (50+6+50)
  • Particularité : Serpent = rusé.
  • Son : N
  • Lettre associée : N
  • Mot associé : Nahash (serpent),
    Lenahesh (deviner)

Dieu soleil égyptien : Nun
Après-midi en anglais = « After-nun ».
Les fils de Nun sont appelés les « Horus ».
12 heures = 12 Hours/Horus

Noun à la fin d’un mot change de forme et devient « Noun Final » :

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/23/26241458.html

  • Lettre : Samekh ( ס מ ך ) (Samekh + Mem + Kaph final )
  • Pictogramme :
  • Signification :
    Lettre ésotérique (Chut…)
  • Valeur numérique : 60
    Gématrie : 120 = (60 + 40 + 20 )
  • Particularité :
  • Son : S
  • Lettre associée : S
  • Mot associé : Sod (secret)

Prononciation : « Sa mère… »

La calligraphie du Samekh illustre le secret : comme une bouche qui ne veut pas parler. Du coup elle la « boucle ».

En écriture cursive, on dessine un cercle.
Le cercle de parole. On garde le secret à l’intérieur du cercle.

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/25/26243957.html

16 - ayin4
  • Lettre : ‘Ayin (ע י ן ) (Ayin + Yod + Noun Final )
  • Pictogramme : Oeil, la source
  • Signification : l’ego, le mental, le discernement
  • Valeur numérique : 70
    Gématrie : 130 = (70 + 50 + 10 )
  • Particularité : De l’œil coule les larmes (source)
  • Son :
  • Mot associé :
    Le’ ayèn : consulter (un dictionnaire)
    Me’ anyèn : intéressant

L’œil a la particularité de s’ouvrir et de se fermer.
Ouvert : il voit le réel des corps,
Fermé : il contemple un autre réel, le mental.

Décodage extérieur : ego
Encodage intérieur : esprit.

En science, on peut considérer les glandes comme un Œil (pinéal, pituitaire (3iem oeil), etc..

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/25/26247252.html

17 - pe4
  • Lettre : Phé (פה) (Phé + hé)
  • Pictogramme : Palais et la langue.
  • Signification : 
  • Valeur numérique : 80
  • Gématrie : 81(si phé+aleph) et 85 si (phé+hé)
  • Particularité : Phé/Phi (nombre d’or, Fibonacci, spirale)
  • Son : F ou P (suivant avec ou sans le point (daguesh))
  • Lettre associée :  F ou P
  • Mot associé : Péh el péh (bouche vers bouche) (face à face)

Il y a une distinction entre la torah écrite (parle au cœur/symbolisme) et la torah orale (parle au mental/rationnel).

Cerveau gauche : langage oral
Cerveau droit : langage écrit

L’information transmise par le langage oral est corrompu, déformé, subit une distorsion du message originel.

* Phé symbolise la Domination / l’Esclavage, le 6iem jour de la Création (Genèse) : Bêtes et Hommes.

Peh à la fin d’un mot change de forme et devient « Peh Final » :

En forme finale, le Peh représente la tête (bouche) + le cou.

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/26/26246726.html

18 - tsader4
  • Lettre : Tsaddé (צ ד י) (Tsaddé + Daleth + Yod)
  • Pictogramme : Lance-pierre, harpon, hameçon
  • Signification : 
  • Valeur numérique : 90
  • Gématrie : 104(90+10+4)
  • Particularité : introduit des mots ayant un rapport à la morale.
    – Ressemble à une balance à deux plateaux en équilibre.
  • Mot associé : Tzédéq (la justice)
    Tzadiq (le juste, le vertueux)
    Tzédaqah (l’aumone.

Le roi David vaincu le géant Goliath avec un lance-pierre (tsaddé ?).

melchisédek » veut dire « roi de justice et de paix » (cfr René Guénon : le Roi du monde ») car il règne sur Salem (shalom).

Tzaddé à la fin d’un mot change de forme et devient « Tsaddé Final » :

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/08/26096323.html

19 - qof4
  • Lettre : Qôf( ק ו ף) (Qôf + Vav + Phé final)
  • Pictogramme : un singe, le scribe
  • Signification : Singe sur un arbre,
    Chas d’une aiguille
  • Valeur numérique : 100
  • Gématrie : 186 (100+80+6)
  • Particularité :
    Lettre qui descend en dessous de la ligne.
  • Son : Q
  • Lettre associée :  Q
  • Mot associé : Qéresh (la Licorne),
  • Qadosh (saint).
  • Qdoushah (sainteté)

Lié à la parabole (Matthieu 19.24) : « Il est plus facile pour un chameau (guimel) de passer par le chas d’une aiguille (qof) qu’à un riche d’entrer au royaume de Dieu ».

* Qôf règne sur l’action, crée la main gauche et est associé au méridien de la Rate (Rt).

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/27/26259300.html

20 - rech4
  • Lettre : Reish ( ר י ש) (Reish + Yod + Shin)
  • Pictogramme : tête, en tête
  • Signification : le premier
  • Valeur numérique : 200
  • Gématrie : 510 (300+200+10)
  • Particularité :
    Tête tournée vers l’avenir
  • Son : R
  • Lettre associée :  R

  • Mot associé : Rosh (la tête) (aleph au lieu du iod)
    Rosh (le venin) (vav au lieu du iod) (le venin du serpent se trouve dans sa tête)
    Rash (pauvre)
    Ra’ash (bruit)

En latin : cap, caput (tête).
Cap de bonne espérance (la tête du fleuve)

Plus d’informations : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/02/10/26376642.html

21 - shin4
  • Lettre : Shin ( ש י ן) (Shin + Yod + Noun Final)
  • Pictogramme : dent
  • Signification :
  • Valeur numérique : 300
  • Gématrie : 360 (300+50+10)
  • Particularité :
  • Élément : Feu
  • Son : Sh et S (selon le point)
  • Lettre associée : S, Sh

Mot associés :
Shéqèr (mensonge) (Shin, Qof, Resh)
Shèn : la dent
Shaday : le fécond (attribut de Dieu)
Shomer : gardien

Sin (péché) : point à gauche
Shin : point à droite

* D’après le Sepher Ietzirah (livre des nombres), Shin désigne le Feu créateur, le 1er jour de la création(genèse) : Lumière et Ténèbres.

Shin donne 360 en gématrie (Sh = 300 + i =10 + n=50) et forme le cercle complet !
360 => 3+6+0 => 9 : nombre des cycles et des templiers.

(Selon le Sepher Ha Yetzirah) (section 6).
Par Mem fut formé :

  • Le Ciel dans le Monde
  • La Chaleur dans l’année (temps + espace)
  • La Tête dans l’être humain ♂ et ♀

    Dans le ♂ par Shin, Aleph, Mem
    Dans le ♀ par Shin, Mem, Aleph

En savoir plus : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/02/27/26525709.html

  • Lettre : Tav ( ת ו) ( Tav + Vav ) –
  • Pictogramme : croix
  • Signification : marque, signe
  • Valeur numérique : 400
  • Gématrie : 406(400+6)
  • Particularité : Signature du Créateur
  • Son : T
  • Lettre associée :  T

Mots associés :
TsimTzoum : retrait

Dans la bible le premier mot « Bereshit » se fini par Tav, illustrant que la Création est la première et la dernière.

Plus d’infos : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/03/01/26542075.html

Publié par KevinPinton

Auteur - "L'encre du coeur" https://www.instagram.com/kevinpinton/

6 commentaires sur « Les 22 lettres de l’alphabet Hébraïque »

  1. A reblogué ceci sur L'actualité de Lunesoleilet a ajouté:
    Initiation (ou découverte) aux 22 lettres Hébraïques
    • 1) ALEPH, le Roi et la Reine (le bateleur)
    • 2) BETH, la Demeure Eternelle (la Papesse)
    • 3) GUIMEL, le Berger (l’Impératrice)
    • 4) DALETH, la Grande Porte (l’Empereur)
    • 5) HE, le Souffle de Vie (le Pape)
    • 6) VAV, le Médiateur Divin (l’Amoureux)
    • 7) ZAYIN, l’Action de la Grâce, (le Chariot)
    • 8) HEITH, la Force de Motivation (la Justice)
    • 9) TEITH, la Puissance des Profondeurs (l’Hermite)
    • 10) YOD, la main de Dieu (la Roue de Fortune)
    • 11) KAPH, le Corps de Résurrection (la Force)
    • 12) LAMED, l’Aiguillon de l’Amour (le PENDU)
    • 13) MEN, la Grande Mère (l’Arcane Sans Nom)
    • 14) NOUN, la Gardienne du Grand Œuvre (le Tempérance)
    • 15) SAMEKH, le Bouclier de Lumière (le Diable)
    • 16) AYIN, l’œil de Dieu ou la Source (la Maison de Dieu)
    • 17) PE, le Verbe Créateur (l’Etoile)
    • 18) TSADE, l’Androgyne (la Lune)
    • 19) QOF, le Soleil de Minuit (le Soleil)
    • 20) REISH, la Richesse du Cœur (le Jugement)
    • 21) SHIN, le Prince du Feu (le Monde)
    • 22) TAV, l’Etoile de Vérité (le Mat)
    א ב ג ד ה ו ז ח ט י כ ל מ נ ס ע פ צ ק ר ש ת

    Aimé par 1 personne

  2. intéressant pour l’étudiant que je suis !
    néanmoins un petit bug pour la gématria de « mem »… il conviendrait de noter 80 et non 40 !
    cordialement
    Pascal

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire.
      Toutes les sources sont mentionnées dans la page, je n’ai pas de pdf précis associé à tout l’article.
      Néanmoins, vous pouvez utiliser la fonction d’impression (ctrl+p) pour exporter la page en .pdf
      Belle journée ☼

      J’aime

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